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Europan10 Gembloux (2009 - étude)

Aménagement du Parc d'Epinal

Situation : Gembloux

Construire un nouvel Hôtel de ville pour la commune de Gembloux est une occasion de premier ordre pour se pencher à la fois sur la ville, son patrimoine et ses spécificités, mais aussi pour participer à la requalification des espaces à l’échelle du centre urbain dans son ensemble.

PRESENT ET FUTUR
Gembloux a su préserver un patrimoine bâti remarquable, et notamment un beffroi répertorié par l’UNESCO. La présence de nombreuses venelles rend tangible le caractère médiéval de la ville.
Au niveau territorial, l’entité a une position intéressante sur l’axe Bruxelles-Namur et se situe à l’intersection des provinces de Namur, du Brabant Wallon et du Hainaut. Elle a donc un certain potentiel d’attraction pour une population cherchant à s’écarter des capitales tout en profitant d’un réseau de services bien développé et d’une bonne accessibilité.
Enfin, l’enseignement a un rôle majeur dans la cité, que ce soit au niveau local avec de nombreuses infrastructures scolaires, mais surtout national, voire international, avec la Faculté d’Agronomie.

La position du parc d’Epinal, site désigné pour l’implantation de la maison communale, est intéressante à plus d’un titre.

HISTOIRE
Il fait partie du noyau d’origine de la ville, qui était lui-même divisé en deux parties par son relief. La colline au nord comprenait le pouvoir religieux et faisait face à la colline du sud où était implanté le pouvoir exécutif.
Aujourd’hui, l’église décanale et le beffroi d’une part, et d’autre part le château du Bailli, qui se font face, témoignent de ce rapport passé.
Dans sa partie sud, le parc est bordé de deux tours et d’un mur maintenus de l’ancienne enceinte de la ville. Des ouvrages de soutènement ont été réalisés dans les années 1970 pour stabiliser le sol à proximité de ces vestiges. Ils ont été faits dans le prolongement et dans le même matériau que les anciennes tours, ce qui va à l’encontre d’une lecture claire de la position de la muraille ancienne. L’enceinte est assez peu mise en valeur depuis le parc et son accessibilité laisse à désirer.

IMPLANTATION DE LA MAISON COMMUNALE
On peut établir un parallèle entre la croissance de la ville et le positionnement de l’hôtel de ville.
Dans la ville médiévale, il était implanté en bordure de la place du marché attenant à la Grand Rue, voie principale située entre les collines.
Avec la suppression de l’enceinte et l’expansion de la ville, il a fini par s’installer dans le parc, environ à mi-pente, ce qui a eu pour effet de dégager une perspective vers le château depuis le bas de la ville, mais aussi de faire disparaître une des limites de la Place de l’Hôtel de Ville.
Aujourd’hui, la cité a grandi et englobé différentes entités plus petites, au-delà des voies de communications historiques qui la délimitaient initialement.
Un examen du tissu urbain fait ressortir que les bâtiments institutionnels (Faculté d’Agronomie, Institut Notre-Dame, Académie, Athénée Royal, Complexe sportif, Collège Saint-Guibert) sont situés directement à l’extérieur de l’ancienne enceinte de la ville, tandis que des bâtiments résidentiels mitoyens occupent le centre historique, avec la Grand Rue comme axe commercial principal.

Dans la logique de l’implantation des bâtiments institutionnels et de la circulation dans la ville, il est proposé
- de positionner la nouvelle maison communale sur le haut de la pente, face à l’athénée royal
- de recoudre le tissu urbain ancien par la fermeture d’îlots laissés ouverts par la force du temps en implantant des logements de différentes typologies
- de valoriser un espace public pour renforcer la petite restauration et le commerce de proximité, comme aboutissement de l’axe commercial de la Grand Rue.

PARC D’EPINAL ET PLACE DE L’HOTEL DE VILLE
Le parc et le château du Bailli sont à l’heure actuelle largement sous-valorisés. Les arbres remarquables qui jalonnent les lieux sont peu ou pas mis en valeur par des infrastructures et cheminements adaptés. De même, le château avec ses caves médiévales mériterait que ses abords soient soigneusement redessinés, et que son histoire soit retracée par des éléments didactiques.
La Place de l’Hôtel de Ville regroupe un ensemble d’interventions ponctuelles d’aménagement urbain et l’espace qui y est réservé à la circulation automobile y est important, même s’il s’agit d’une voirie à sens unique traitée en espace partagé. On y sent une volonté proposer un espace public de qualité, mais peu d’unité dans sa lecture.
La liaison visuelle entre la place et la maison du Bailli est forte, mais la pente naturelle du terrain est très abrupte, ce qui rend l’accès de l’un à l’autre assez délicat, et pratiquement impossible pour les personnes à mobilité réduite.
Aussi bien le parc que la place souffrent de manque de limites claires.
- La bordure nord du parc donne vue sur l’intérieur d’un îlot qui n’est de toute évidence pas destiné à être vu.
- L’angle sud-est est occupé par un vaste parking minéralisé qui fait face d’un côté à des maisons de maître remarquables et de l’autre au parking et cours de l’athénée. La transition entre le parc et le parking est très tranchée, à l’image du mur de soutènement et du déblai qui ont été réalisés entre le château du Bailli et les locaux actuels de l’administration.
- Rue Gustave Docq, là où la végétation est suffisante pour marquer à elle seule une limite avec la rue, le parc est rendu inaccessible par un mur recréé à l’emplacement de l’enceinte.
- Rue du Chien Noir, les logements font face à un mur de soutènement nu qui les coupe de la relation avec le parc
- Au pied de la Rue du Chien Noir, la démolition d’un îlot a laissé un vide qui déforce l’unité de la Place de l’Hôtel de ville.
- En bordure de la place et à l’articulation entre le parc et l’îlot en contrebas, on trouve un bâtiment en totale rupture d’échelle avec son contexte qui abrite aujourd’hui la Justice de Paix et une surface commerciale, toutes deux amenées à déménager dans un futur proche.

CIRCULATION
Les problèmes de liaison entre la Place de l’Hôtel de Ville et le Parc d’Epinal d’une part et entre le parc et la Rue Gustave Docq au niveau de son croisement avec la Rue des Closières viennent d’être évoqués. Or, pour faire la liaison avec le projet du jardin partagé de la Closière, cette dernière rue, aujourd’hui sans issue, pourrait être appelée à devenir une voirie à part entière depuis la Rue Elisabeth. L’accessibilité du site de l’Athénée et de son complexe sportif en serait d’autant améliorée. Un flux de circulation piétonne existe déjà à ce jour.
Le plan de mobilité de la ville prévoit de reporter la circulation automobile sur la périphérie de la ville ancienne, dans le sens trigonométrique. Ceci ne sera pas remis en question, et sera même renforcé dans la Rue Gustave Docq, dont le statut est aujourd’hui très peu clair vu qu’un de ses tronçons doit donner accès au château du Bailli depuis la Rue du Huit Mai. Il est proposé que la zone de parking dans la partie sud de la maison du Bailli soit reconvertie en parc à proprement parler et rendue inaccessible à la circulation automobile.
Dans ce cadre, les abords de l’Athénée seront sécurisés. La circulation et la halte des bus seront améliorées. La Rue du Chien Noir, maintenue en sens unique descendant, et la Rue du Huit Mai, maintenue à double sens, se verront attribuer le statut d’espace partagé ce qui renforcera la perception d’unité cohérente du centre historique.
Le tissu des venelles anciennes et les zones vertes, qu’elles soient publiques ou semi-publiques, méritent une attention particulière. La matérialisation d’un maillage vert depuis le jardin de la Closière vers l’ensemble de nouveaux logements en construction Rue Albert puis l’académie, l’intérieur de l’îlot est du centre ancien, l’intérieur de l’îlot refermé au nord du parc d’Epinal en liaison avec ce dernier, avec une connexion vers l’îlot ouest du centre ancien, également refermé au niveau de la Rue du Chien Noir, fournirait une lecture différente et décalée du tissu urbain. Ce maillage pourrait s’étendre de l’autre côté de la Grand Rue et faire une liaison avec le beffroi, pour aboutir à la Place de l’Orneau, où une zone verte est proposée dans le cadre de la remise à ciel ouvert de la rivière, devant le Collège Saint-Guibert.

JARDIN BOTANIQUE D’EPINAL
En ce qui concerne le réaménagement de la zone d’intervention proprement dite, l’idée est d’unifier physiquement tout le parc, la Place de l’Hôtel de ville et la nouvelle maison communale pour en faire un ensemble continu. Le relief très prononcé du site est géré par un réseau de triangulation qui, en permettant de donner à l’entièreté des chemins des pentes praticables par tous (<8%), délimite des parcelles plantées. Les arbres remarquables existants s’insèrent de manière naturelle dans cette trame. La superficie ainsi développée est telle qu’il est envisageable de créer un jardin botanique à vocation scientifique, dont la gestion serait assurée par l’université, qui se verrait aussi attribuer un centre de recherche avec des serres dans ce périmètre. De cette manière, la présence de la recherche en biologie, spécificité majeure de Gembloux, serait intégrée au fonctionnement du centre urbain, et l’interaction entre la population et la Faculté d’Agronomie serait renforcée.
Le réseau des chemins nouvellement créés permet une accessibilité parfaite de tout le parc par les modes de circulation douce et une grande variété de parcours possibles liant les fonctions implantées, qu’elles soient internes ou externes au site. Poursuivant cette logique, les entrées des différents bâtiments se situent dans le jardin plutôt que sur sa périphérie, ce qui stimule l’interaction des différents utilisateurs, qu’ils soient promeneurs, habitants, employés et représentants communaux, chercheurs ou citoyens faisant appel aux services de la ville. Ceci confère au parc un véritable rôle d’unification.
La Place de l’Hôtel de ville est traitée comme une grande esplanade à l’aboutissement des nouveaux chemins, dans le même matériau, distinct de l’espace partagé de circulation. Elle se lit comme l’extension du parc. La gestion de la pente dans sa partie sud supprime la rupture physique avec le haut de la ville.

MAISON COMMUNALE COMME PAYSAGE URBAIN
Dans le même ordre d’idée, la maison communale est travaillée comme une extension du relief du terrain. Le bâtiment lui-même, dont la toiture est plantée et accessible, devient un véritable paysage urbain. La diversité des ambiances recherchée pour le site découle directement des parcours et des points de vue sans cesse changeants qui sont proposés aux utilisateurs plutôt que de la mise en place d’éléments disparates ayant chacun leur propre langage.
Le jeu des pentes fait en sorte que le bâtiment, même si sa perception globale est unitaire, propose des volumes et des façades adaptées spécifiquement à chaque contexte.
Ainsi, les gabarits dans la Rue du Huit Mai se présentent comme une prolongation du front bâti entamé par le bas de la rue, et l’expression des façades est volontairement dépouillée pour ne pas entrer en concurrence avec celle des majestueuses maisons de maître situées en face. C’est en bas de pente du site que l’on trouve l’entrée carrossable du parking souterrain, profitant de la déclivité naturelle pour accéder un étage plus bas que le niveau niveau de référence du bâtiment, qui correspond à celui du coin entre les rues Docq et du Huit Mai. Ce niveau de référence est prolongé visuellement jusqu’à l’entrée du parking sous la forme d’une sorte de socle, préservant l’alignement des façades tout en créant une respiration dans la rue. Des plantations, visibles depuis la rue, font un appel vers le jardin et évoquent sa présence dans la ville.
La façade Rue Gustave Docq est la vraie façade institutionnelle du bâtiment. Les volumes sont travaillés pour créer un appel vers le château du Bailli et l’entrée principale qui lui fait face. La façade du rez-de-chaussée part légèrement en oblique vers l’intérieur du parc par rapport au volume général pour accentuer la sensation d’ouverture depuis la rue. On trouve dans ce retrait les parkings vélo, volontairement installés à l’air libre au niveau de la rue tout en étant abrité sous le bâtiment. Le point haut de la toiture se situe face à l’Athénée. Il accueille naturellement la salle du conseil qui occupe de ce fait une place centrale bien visible depuis la ville. A l’inverse des fonctions implantées au 1er étage, celle-ci n’est pas directement accessible depuis la toiture jardin. Le cheminement en toiture aboutit plutôt à une cafétéria attenante donnant à ses usagers une vue panoramique vers la ville ainsi qu’une terrasse orientée au sud.
Enfin, la façade ouest, haute de trois étages à son angle sud-ouest vers la Rue Docq, en avant-plan par rapport à la maison du Bailli, s’exprime à proximité du château comme une horizontale d’un seul étage et entre de cette manière en dialogue doux avec ce dernier. Un jeu de transparences et un portique en avancée soulignent la présence du hall d’entrée dans le parc. Visible depuis le bas de la Place de l’Hôtel de Ville, cette volumétrie crée un appel naturel vers l’entrée de l’édifice.
Vu sa profondeur, le bâtiment est traversé par des patios intérieurs qui lui procurent lumière et ventilation naturelle. Ceux-ci se présentent comme des sortes de canyons plantés. En certains endroits, ils s’étendent jusqu’au parking, ce qui permet à des arbres d’être plantés en pleine terre, ainsi qu’un éclairage et une ventilation naturelle. Le jeu des transparences établit des rapports entre les bureaux des différents services. Le traitement différencié des patios permet non seulement de diversifier la perception des locaux, mais aussi de savoir se situer à tout moment dans le bâtiment. L’utilisation du végétal sert la régulation des apports solaires, en les réduisant en été et les augmentant en hiver.

VALORISATION DU PATRIMOINE
L’implantation du bâtiment veille à abattre le moins possible d’arbres remarquables. Seuls les érables planes et l’arbre du trentenaire doivent être supprimés. L’emprise au sol du bâtiment n’est en finale pas supérieure à celle de la situation existante avec le parking en surface et les locaux administratifs sur deux niveaux.
Aussi bien les fonctions implantées dans le bâtiment que les cheminements en toiture profitent de la vue sur le paysage de la ville, le beffroi, et l’église décanale.
Un retrait par rapport à la position supposée de l’enceinte laisse une marge pour le respect et la mise en valeur des vestiges. Il est même proposé de d’unifier la lecture de la muraille ancienne par la suppression du mur bâti dans les années 1970 faisant obstacle entre l’aboutissement de la Rue des Closières et le jardin, et la réalisation d’un traitement de sol continu à l’emplacement de l’enceinte entre la tour de guet du XIIème siècle et l’angle des rues Docq et du Huit Mai. C’est précisément ce traitement qui, avec les arbres remarquables maintenus, marque une limite claire au parc.

CENTRE DE RECHERCHE ET SERRES
Dans la Rue du Chien Noir, le mur de soutènement est remplacé par un bâtiment partiellement encastré dans le talus. Cette intervention a pour buts de supprimer toute confusion sur l’implantation des murs d’enceinte du centre ancien tout en établissant une meilleure intégration du parc avec le bâti environnant sur sa rive ouest. C’est dans ce bâtiment que s’implantent les fonctions de recherche liées au jardin botanique. Il se présente sous la forme d’un socle sur lequel sont posées des serres dont les formes triangulaires marquent la limite du traitement du sol du jardin. Leur transparence établit un lien entre l’îlot situé à l’ouest du centre ancien et la végétation du parc.


LOGEMENTS
De nouveaux logements sont implantés dans le périmètre d’intervention, en fermeture des îlots existants. Tout d’abord, une rangée de maisons mitoyennes prend place à la jonction entre la maison communale et l’îlot situé au nord en contrebas. Ensuite, un immeuble à appartements rend continu l’alignement des façades de la Rue du Chien Noir jusqu’à la Place de l’Hôtel de Ville. Les nouveaux logements profitent tous de vues attractives sur le jardin botanique et sur un espace plus confidentiel d’intérieur d’îlot.

COMMERCES ET PETITE RESTAURATION
Au vu de la rupture d’échelle qu’il représente, la démolition du bâtiment accueillant aujourd’hui la justice de paix est envisagée. Il est remplacé par un immeuble à l’emprise au sol plus réduite, et aux gabarits plus en adéquation avec ceux de la place. La nouvelle implantation est décalée pour agrandir l’espace public et ouvrir la perspective vers le parc et la nouvelle maison communale. Des surfaces commerciales moyennes (+/-360m² par plateau) de proximité y prennent place sur deux étages. Elles sont, grâce au relief, accessibles toutes les deux de plein pied avec la Place de l’Hôtel de ville.

PARKINGS ET ACCESSIBLITE
Un parking de 98 places s’implante sur un niveau unique sous la maison communale. Destiné aussi bien à la population locale pour désengorger les rues du centre qu’aux employés et usagers de la maison communale, il est accessible aux piétons depuis la Rue du Huit Mai, et par des ascenseurs desservant non seulement le hall de la maison communale, mais aussi le parc, à l’extrémité de la nouvelle rangée de logements refermant l’îlot en contrebas. La déclivité permet son éclairage naturel depuis l’intérieur de l’îlot. L’accès direct depuis le parking aux commerces de proximité est aussi envisagé. Il est à noter que l’ascenseur côté parc permet une liaison directe avec le bas de la Place de l’Hôtel de ville, utile pour les personnes à mobilité réduite notamment.
L’accessibilité directe des services ouverts au public est assurée par leur implantation complète de plein pied au rez-de-chaussée.

CONCEPTION DURABLE
La conception durable des différents bâtiments fait appel à des principes spécifiques à chaque fonction. Toutefois, l’utilisation rationnelle de l’eau est un leitmotiv pour l’ensemble de la zone d’intervention. L’écoulement et l’infiltration des eaux de pluie sont en grande partie retardés par les plantations, le traitement des chemins et les toitures végétalisées, au profit d’une évaporation naturelle. Il est proposé que les eaux impropres reprises au niveau du parking soient épurées par un processus de biodigestion dans l’intérieur de l’îlot au nord du site, avant d’être réutilisées, avec les eaux d’écoulement des toitures traditionnelles, pour l’entretien du jardin botanique.
La lumière naturelle est privilégiée pour toutes les fonctions, et les appoints de lumière artificielle sont réalisés avec le meilleur rendement possible, de même que l’éclairage nocturne du jardin et de mise en valeur du patrimoine.
Les bâtiments sont pourvus d’une isolation thermique performante, et leur étanchéité à l’air est soignée, diminuant d’autant leur besoin en chauffage pour les fonctions de logement et en refroidissement pour les fonctions de bureau. Les apports solaires sont maximisés dans le cas des logements, et régulés dans le cas des bureaux. On veillera à obtenir une inertie thermique importante pour toutes les constructions, pour en faciliter la régulation.
La ventilation à double flux avec récupération de chaleur est d’application dans les logements. La maison communale, parking compris, fait appel à des processus de ventilation naturelle, comme le night cooling pour les bureaux.
La production d’eau chaude sanitaire par panneaux solaires thermiques est mise en œuvre dans les logements.

image du projet